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ZEROTERISME
9 août 2018

La note SGDN le feuilleton de l'été 2018

Je m’impose de lire un large éventail de la prose même la plus mauvaise, produite sur le net et dans les livres, par les « ufologues » et autres pourvoyeurs de rêves à base d’Êtres exogènes. En effet, je tente de comprendre les méandres qui les amènent à croire et à vouloir faire croire ainsi que les raisons de leurs croisades pour ne pas utiliser le terme de prosélytisme.  

C’est ainsi que j’ai trouvé sous la plume de « Sylv1 », (pseudonyme)  cette phrase :

 « Monsieur Comtesse a raison de dire que les gens qui utilisent un pseudo pour détruire quelqu’un ou pour attaquer une institution, une association ou un individu quelconque n’a rien de courageux, c’est même lâche,  alors partant de là comment avaler les propos de ce Pierre Renez ? »

Donc « Sylv1 » (pseudonyme) utilise « rien de courageux », puis l’adjectif « lâche » au prétexte  que Pierre Renez attaquerait, sous pseudonyme, une personne morale ou physique !   

Drôle non ?

En dehors de cela, Pierre Renez, que ce soit un pseudo ou non, ne pratique pas dans son texte l’attaque ad personam. Il argumente,  pointe les erreurs, omissions, incohérences et source ses informations. C’est donc ce procédé argumentatif et honnête qui serait des attaques personnelles ?

Voila l’exemple type de ce dont sont capables les ufologues. J’ignore si c’est sous la pression réelle ou imaginée de Monsieur Christian Comtesse ou si c’est par manque de recul et d’expertise de textes que Sylv1 tombe dans ce piège malodorant de reprocher à quelqu’un ce que ce dernier ne fait pas mais que Sylv1 fait lui-même !

Je  trouve en outre la phrase de Sylv1 reprise de Christian Comtesse assez « fort de café » puisque ce dernier use de l’injure, d’insultes, de mensonges, de calomnies, de menaces à tours de bras et même d’actions punitives, ayant fait descendre une grande partie de l’ufologie française dans une déviance immonde qui n'a plus rien d'ufologique.

Mais, remettons les choses dans leur contexte.  Voici un résumé de l’origine de  « l’affaire », indispensable à lire pour comprendre : http://www.javarome.org/post/2018/05/16/%C3%80-propos-du-SGDN et le texte de Pierre Renez :
I) INTRODUCTION

Une prétendue note de service du SGDN (Secrétariat Général de la Défense National, devenu depuis SGDSN) a été publiée il y a quelques années par Jean-Gabriel Greslé à la page 348 de son livre Documents Interdits – La Fin d’un Secret. (Ed. Dervy Poche) et par l’association 3AF, puis reprise par Christian Comtesse et Jean-Gabriel Greslé lors des repas ufologiques.
https://www.3af.fr/si…/default/files/lettre_3af_n-9_2010.pdf (page 8)
https://www.youtube.com/watch?v=cR1ez0fAZKI

Jean-Gabriel Greslé a écrit à la page 347 de son livre Documents Interdits:


« C’est finalement Alain Boudier qui, sur le site du S.G.D.N., découvrit une discrète note de service du 25 janvier 2005. ».
Puis, à la page 394 il écrit: « Cette confirmation, sous la forme d’une note de service du Secrétariat Général de la Défense National a bien évidemment valeur de preuve » de « la présence, dans nos espaces aériens, d’artéfacts exotiques ».

En se basant toujours sur la prétendue note de service du SGDN, il indique à la page 351:
« La conclusion est évidente: cet organisme doit posséder, en plus des rapports d’observation, des éléments concrets sous la forme de photos et de films, et peut-être matériels, représentés dans ce cas par des morceaux d’épaves de l’un au moins de ces engins. En résumé, si cet essai n’avait pour but que la démonstration de la réalité du sujet que nous étudions, la publication de cette seule note de service pourrait suffire. ».

Pour résumer les propos de Jean-Gabriel Greslé, celui-ci affirme dans son livre qu’une note de service du SGDN datée de 2005 et trouvée sur le site Internet du SGDN, prouverait que les ovnis existent et que cet organisme posséderait des morceaux d’ovnis, mais que l’État cacherait au public la vérité sur le sujet.

Christian Comtesse reprend à peu de chose près les mêmes allégations, comme par exemple dans cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch…

La source de cette prétendue note de service, présentée par Jean-Gabriel Greslé et Christian Comtesse lors des Repas Ufologique, n’est pourtant pas le site du SGDN, mais le cache Google du site RR0:

La date 25/01/2005 qui figure en bas à droite de la page, indique la date à laquelle la page a été imprimée.

Or, bien avant d’apparaitre sur le site RR0, la version originale de ce texte sur le SGDN figurait sur le site ufologique France OVNI en 1997:

Une archive du site France OVNI est consultable ici:
http://web.archive.org/…/19…/http://www.chez.com/franceovni/

Il faut cliquer sur OK, puis sur « Rôle du Secrétariat Général de la Défense Nationale (France) par F.Couten » et le texte apparaît dans son intégralité.
On peut également cliquer sur « Le SGDN (UPDATED) Oct.97 », pour retrouver le même texte.

En outre, le site Internet du SGDN n’a été ouvert qu’en 2007, comme l’indique la date du copyright figurant en bas de page sur l’archive suivante:
http://web.archive.org/…/http://www.sgdn.gouv…/rubrique.php…

Cette information est confirmée par la date de création du nom de domaine sgdn.gouv.fr (25/05/2007), extrait de la base de données whois :

domain: sgdn.gouv.fr
status: ACTIVE
status: transferPeriod
hold: NO
holder-c: SGDN18-FRNIC
admin-c: SGDL49-FRNIC
tech-c: GR283-FRNIC
zone-c: NFC1-FRNIC
nsl-id: NSL139448-FRNIC
registrar: GANDI
Expiry Date: 22/05/2019
created: 25/05/2007
last-update: 22/05/2018
source: FRNIC

II) QUE NOUS APPRENNENT CES NOUVELLES INFORMATIONS ?

1) Comme tout un chacun pourra le vérifier sur l’archive du site France OVNI, l’ufologue F. Couten est présenté comme l’auteur du texte sur le SGDN, et la source originale de ce document est le site Internet ufologique France OVNI et non pas le site du SGDN.

2) Le texte sur le SGDN présenté par Jean-Gabriel Greslé, Alain Boudier et Christian Comtesse lors des Repas Ufologique comme une « note de service du SGDN », n’a pas pu être imprimé à partir du site Internet du SGDN en 2005, comme cela figure sur le document qu’ils ont présenté, car le site du SGDN n’a été ouvert qu’en 2007 !

De plus, on voit mal comment « une discrète note de service du 25 janvier 2005 » du SGDN (Documents Interdits, page 347), aurait pu se retrouver sur le site ufologique France OVNI en 1997.

3) Ainsi, la thèse développée par Jean-Gabriel Greslé dans son livre Documents Interdits – Ed. Dervy Poche – à savoir que les ovnis existent et que l’État français nous cacherait la vérité sur le sujet -, basée principalement sur cette prétendue note de service du SGDN, ne repose pas du tout sur un document officiel du SGDN comme il le prétend, mais sur les écritures personnelles de l’ufologue François Couten, décédé en 1998.

4) Dans le meilleur des cas, Jean-Gabriel Greslé et Alain Boudier se sont soit, complètement trompés sur l’origine et la source de ce texte, soit, ils ont inventé cette histoire de « note de service trouvée sur le site du SGDN », en prétendant avoir découvert un document officiel, afin d’étayer leur thèse complotiste développée dans Documents Interdits et se faire valoir auprès de l’association 3AF.

5) Il est démontré que Christian Comtesse, qui a également présenté ce texte lors des Repas Ufologiques comme une note de service du SGDN, a répété ce que Jean-Gabriel Greslé et Alain Boudier lui avaient raconté, sans jamais vérifier la source ni l’authenticité du document.

6) Comment Jean-Pierre Troadec, qui se revendique comme « Auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale et Commandant (Chef d’Escadron R.C.) Gendarmerie », a t-il pu cautionner l’authenticité de cette prétendue note de service du SGDN, sans émettre la moindre réserve ?

https://ufoetscience.wordpress.com/…/les-services-de-rense…/

http://www.lesconfins.com/ovnisecrets1.pdf (page 4)

N.B. L’objectif n’est pas ici de polémiquer sur l’existence ou non des ovnis ou d’entrer dans un débat croyants/sceptiques, car chacun (e) est libre de croire ce qu’il (elle) souhaite sur le sujet. Le but est de déterminer s’il acceptable que des ufologues inventent de fausses preuves pour gagner de l’argent et tenter d’acquérir une légitimité qu’ils ne méritent pas.

III) RÉPONSES AUX ARGUMENTS DE CHRISTIAN COMTESSE CONCERNANT L’ANALYSE DE ROBERT ALESSANDRI SUR LA PRÉTENDUE NOTE DE SERVICE DU SGDN

Vous trouverez ci-dessous des réponses aux arguments développés le 16 mai 2018 par Monsieur Comtesse sur sa page Facebook: « UFOLOGIE commentaires et mises au point », suite à l’analyse publiée par Robert Alessandri.

https://www.facebook.com/groups/1557600904330873/

Analyse de Robert Alessandri:
http://perso.numericable.fr/r.alessa…/ufologie/Note_SGDN.pdf

Arguments de Monsieur Comtesse:
https://lookaside.fbsbx.com/…/La%20note%20du%20SGDN%20sur%2…

Dans la mesure où Monsieur Comtesse se montre particulièrement agressif et méprisant envers Robert Alessandri, certaines vérités vont lui être présentées avec le même ménagement dont il fait preuve à l’égard de Monsieur Alessandri.

A) Monsieur Comtesse affirme que la prétendue note de service du SGDN serait classifiée Diffusion Restreinte.
Cette affirmation démontre que Monsieur Comtesse n’a aucune connaissance dans le domaine de la protection des documents officiels.
Si ce document avait été Diffusion Restreinte, un marquage DIFFUSION RESTREINTE apparaitrait sur chaque page du document, comme l’impose le code de la défense.
L’absence d’un tel marquage sur le document présenté par Monsieur Comtesse prouve que ce document n’est pas Diffusion Restreinte et que Monsieur Comtesse fait de fausses affirmations sur un sujet qu’il ne connait pas.

B) Sur le texte original de François Couten concernant le SGDN figurant sur l’archive du site France OVNI, la mention suivante apparait: « Directeur : ROULET Jean-Michel ( Préfet ), » Pro » du renseignement. Adresse privée : en cours de vérification »
Or, la mention « en cours de vérification » a été supprimée de la version du document présentée à la page 348 du livre Documents Interdits – La Fin d’un Secret de Jean-Gabriel Greslé.

Pourquoi Monsieur Greslé a t-il supprimé cette mention, puisqu’elle ne comporte aucune information personnelle ?
L’explication est toute simple: cette mention démontre que l’adresse privée de Jean-Michel ROULET n’est pas connue de l’auteur du texte sur le SGDN.

Cette mention aurait donc du alerter qu’il y avait un problème concernant l’origine et l’identité de l’auteur de ce texte.

En effet, comment peut-on imaginer une seconde que le SGDN ne connaitrait pas l’adresse privée de l’un de ses propres directeurs ?
Il s’agit là d’une incohérence majeure dans la prétendue note de service du SGDN.

Le fait que Jean-Gabriel Greslé ait supprimé la mention « Adresse privée : en cours de vérification » dans son livre, tient de la malhonnêteté intellectuelle, car ce caviardage n’avait aucune utilité autre que de cacher une incohérence qui démontrait à elle seule que ce document ne pouvait pas provenir du SGDN.

D’autre part, aucun salarié d’un organisme tel que le SGDN ne se permettrait dans une note de service, de faire référence à l’un de ses directeurs comme un « pro du renseignement ». Il s’agit clairement de l’appréciation personnelle d’une personne extérieure au service, comme l’était François Couten.

C) Monsieur Comtesse insiste sur le fait que le texte sur le SGDN serait une « note de service », puis, il nous fait une leçon sur ce qu’est une note de service.
Or, la seule autre personne à affirmer qu’il s’agissait d’une « note de service du SGDN », est Jean-Gabriel Greslé et il a été démontré que Monsieur Greslé :
– s’est trompé ou a menti en affirmant que le document était une note de service du SGDN, puisqu’il est désormais prouvé que l’ufologue François Couten en est l’auteur et non le SGDN.
– s’est trompé ou a menti en affirmant qu’il s’agissait d’une « discrète note de service du 25 janvier 2005 », puisque le même document figure sur le site ufologique France OVNI en 1997.
– s’est trompé ou a menti en présentant un document imprimé en 2005, prétendument trouvé par Alain Boudier sur le site Internet du SGDN, puisqu’il a été prouvé que le site du SGDN n’a été ouvert qu’en 2007.
– a caviardé la mention « en cours de vérification » sur la version du document qu’il présente dans son livre, concernant l’adresse privée d’un directeur du SGDN. Or, cette mention démontre à elle seule que le document ne pouvait pas provenir du SGDN.

Ainsi, Monsieur Comtesse répète les fausses affirmations de Monsieur Greslé sans vérifier les faits et se pose même en donneur de leçons sur un sujet dont il ignore tout.

D) Monsieur Comtesse insiste sur le fait que François Couten n’aurait pas écrit ce texte sur le SGDN et qu’il serait diffamatoire de dire qu’il en est l’auteur.
N’en déplaise à Monsieur Comtesse, l’archive du site France OVNI prouve sans aucune ambiguïté possible que François Couten est bien l’auteur de ce texte.
D’autre part, le fait de dire qu’une personne a écrit un texte dont elle est effectivement l’auteur, ne relève pas de la diffamation.
Encore une fois, Monsieur Comtesse s’avance sur un terrain qu’il ne connait pas, il ferait mieux d’aller réviser son droit.

Par ailleurs, personne n’a accusé François Couten d’être un faussaire, comme l’écrit Monsieur Comtesse pour détourner l’attention du problème, mais seulement d’être l’auteur d’un texte personnel sur le SGDN, ce qui n’est en rien péjoratif.

Pour quelle raison Monsieur Comtesse s’emporte-t-il en faisant référence à des « vilénies » et des « malversations » ?
Cette attitude montre que Monsieur Comtesse perd ses moyens et s’énerve dés qu’il est à court d’arguments.

E) Pour la gouverne de Monsieur Comtesse, on dit « LE » SGDN et non pas « LA » SGDN, comme il ne cesse de le répéter dans son texte sur le sujet. Cela tient une fois de plus à son inculture et son incapacité à être précis dans les faits, ce qui le mène à commettre sans cesse des erreurs.

F) Personne n’accuse Monsieur Comtesse de dire des mensonges -on peut toutefois avoir des doutes en ce qui concerne Jean-Gabriel Greslé et Alain Boudier-, mais simplement de dire des idioties sur des sujets dont il ne sait pas grand chose et de répéter comme un perroquet les élucubrations des uns ou des autres sans vérifier les faits.

Monsieur Comtesse passe également une bonne partie de son temps à donner des leçons de méthodologie et à traiter d’incompétents tous ceux qui ne pensent pas comme lui, alors que les faits démontrent qu’il a tout simplement tort la plupart du temps.
Ses arguments stupides concernant la prétendue note de service du SGDN en sont la meilleure preuve.

Peut-être devrait-il commencer par s’appliquer à lui même les critères d’exigence qu’il demande aux autres.

G) Finalement, Monsieur Comtesse affirme que la prétendue note de service du SGDN serait forcément authentique, car aucun service de l’État n’aurait démenti son authenticité. Jean-Gabriel Greslé a fait la même déclaration à plusieurs reprises.

Comment peut-on être aussi naïf ou aveugle ?

L’explication est pourtant évidente: malgré les espoirs de Messieurs Comtesse, Greslé et consorts de détenir un scoop interplanétaire avec leur prétendue note de service du SGDN, l’absence de réaction des services officiels ne prouve qu’une seule chose: aucun service de l’Etat ne s’intéresse aux élucubrations d’une bande d’ufologues en mal de reconnaissance qui prennent leurs fantasmes pour des réalités !

On imagine mal un organisme comme le SGDN (ou SGDSN) perdre son temps à répondre à tous ceux qui colportent et se repassent entre eux des informations bidons sur des sujets dont les faits démontrent qu’ils ignorent tout.

Le SGDN a certainement des choses plus importantes à faire, comme par exemple de lutter contre le terrorisme.

IV) CONCLUSION

Le texte descriptif sur le SGDN rédigé par François Couten en 1997, mais présenté par Jean-Gabriel Greslé, Alain Boudier, Christian Comtesse et Jean-Pierre Troadec comme une note de service de 2005 prétendument trouvée sur le site Internet du SGDN, est un parfait exemple de désinformation et de manipulation, réalisé non pas par un service l’État, mais par ces mêmes ufologues qui accusent l’État de faire de la désinformation et de la manipulation dans le domaine de l’ufologie.

Plus grave encore, Monsieur Greslé n’a pas hésité à formuler de fausses affirmations: « C’est finalement Alain Boudier qui, sur le site du S.G.D.N., découvrit une discrète note de service du 25 janvier 2005. » (Documents Interdits de Jean-Gabriel Greslé, page 347), et à dissimuler une indication qui mettait à mal ses affirmations: caviardage de la mention: « Adresse privée : en cours de vérification » (Documents Interdits de Jean-Gabriel Greslé, page 348).

L’archive du site France OVNI prouve de façon indiscutable que Jean-Gabriel Greslé, Alain Boudier, Christian Comtesse et Jean-Pierre Troadec se sont soit complètement trompés sur l’origine et l’auteur du texte sur le SGDN, dû à leur grande ignorance des services de renseignements, soit, qu’ils ont inventé cette histoire de note de service du SGDN pour servir leurs propres intérêts: création de la commission SIGMA au sein de la 3AF, augmenter les ventes du livre Documents Interdits, soutenir leurs thèses complotistes contre l’État, etc.

Maintenant qu’il a été prouvé que l’ufologue François Couten était l’auteur du texte sur le SGDN et que l’origine de ce document était le site ufologique France OVNI en 1997 et non pas le site Internet du SGDN en 2005, il va être intéressant de voir comment vont réagir Jean-Gabriel Greslé, Alain Boudier, Christian Comtesse et Jean-Pierre Troadec, face à ces nouvelles preuves accablantes.

– Vont-ils maintenir leurs affirmations -désormais prouvées comme fausses- et crier au complot, pour essayer de se faire passer pour des victimes ?
– Vont-ils tenter de se défausser en refusant de répondre sur le sujet de la prétendue « note de service du SGDN » ?
– Vont-il inventer de nouveaux arguments pour tenter de détourner l’attention du sujet principal ?
– Vont-ils brandir la menace juridique en accusant de diffamation tous ceux qui reprendront les éléments ci-dessus, pour tenter de les faire censurer de l’Internet et éviter d’avoir à répondre sur le fond, comme ils l’ont déjà fait dans le passé ?

– Ou vont-ils au contraire avoir le courage de reconnaitre enfin qu’ils se sont trompés au sujet de la prétendue note du SGDN et s’excuser auprès de la communauté ufologique, ce qui prouverait qu’ils ont commis une erreur de bonne foi et qu’ils n’ont pas cherché à tromper intentionnellement la confiance du public et de la 3AF ?

Dans tous les cas, leurs réactions (ou absence de réactions) seront suivies de près et commentées sur Internet.

Pierre Renez

PS: Ce texte peut être diffusé librement et reproduit en partie ou en entier par tous ceux qui le souhaitent.

La réponse de Christian Comtesse, publiée par Sylv1 comprend dès le titre, une tentative de manipulation exemplaire :

 « La vérité enfin dévoyée sur la note du SGDN à la façon des ultra sceptiques »

Cristian Comtesse incite donc ses lecteurs à penser qu’il y a des « ultra sceptiques »  (ce qui ne veut rien dire puisque le scepticisme est une méthode et non une finalité) et que ces derniers usent de méthodes qui dévoieraient la vérité !  Bien sur, Monsieur Comtesse ne montre aucun exemple de ce dévoiement. Mais il suffit qu’il le dise pour que dans « son » monde, ce soit vrai.

La suite : « par Christian Comtesse qui n’est pas un pseudo bidon ». A ma connaissance, Monsieur Comtesse a plein d’amis sur le net, utilisant des pseudonymes dont Sylv1. Leur a-t-il fait des reproches de cet usage ? Par ailleurs face à la violence des propos utilisés, voire de certaines actions concrètes menées à l’encontre de certains de ses détracteurs, il est  logique que ceux qui donnent un contre ton argumenté, prennent un pseudonyme ! Si Pierre Renez en est un, il a bien raison de se protéger quand on voit le déchainement de férocités dont certains sont capables.

Christian Comtesse avec cette  fâcheuse habitude de soupçonner ceux qui osent lui tenir tête dans ses propos erronés et souvent orduriers, se demande si Pierre Renez ne serait pas  Monsieur Perronnet (ou Serge Perronnet), qu’il appelle « Perronnet ». Les ufologues un peu au fait de l’ufologie, de l’histoire de la pseudo note SGDN savent qu’il n’en est rien.  Le vocabulaire, l’orthographe, la composition du texte, sa hiérarchisation, demandaient autre chose que les copiés-collés que Christian Comtesse attribue, avec points d’interrogation quand même, à Serge Perronnet.         

 Christian Comtesse indique ensuite que :  «  les « ultra sceptiques » n’ont aucun scrupule à traiter un honnête homme de faussaire, un autre d’usurpateur, un autre d’imposteur, et qu’ils utilisent des pseudos pour s’éviter des retours de bâton. »          

Où et par qui ces attributions de faussaire, d’usurpateur, d’imposteur ont-elles été écrites ? (avec ou sans pseudos et si c’est sous pseudos comment Monsieur Comtesse sait il qu’il s’agit de sceptiques ultra ou non) dans quel(s) contexte(s) ?  

Idem quand Christian Comtesse, qui insiste sur la pseudo vilénie des ultra sceptiques, écrit :

 « … ce n’est qu’une déduction de convenance et qui laisserait entendre que ce monsieur serait un faussaire ce qui est indigne et pitoyable. Le tout en faisant remarquer qu’il était un « bon vivant » et que donc il pourrait avoir fait, au minimum, un canular. Comme le témoin de trans qui est un « bon vivant », celui de l’amarante qui est un « menteur », celui de Valensole qui « ment comme il respire » et je passe sur les bennes qui ressemblent à des hélicoptères Sikorsky et sur les pélicans de Kenneth Arnold. »


Voila une des façons courantes de procéder de Christian Comtesse qui fait des déductions avilissantes sur les témoins et en attribue la paternité aux « ultra sceptiques », sans que l’on puisse distinguer ce qu’il a compris de ce qu’il a imaginé.           

Ceux qui aiment les dénigrements plus que la vérité ou qui ont peur de Christian Comtesse et de ses actions violentes dont il se vante, vont certes s’abstenir de lui demander les sources surtout s’ils savent que Christian Comtesse a leurs coordonnées personnelles !  


Je me disais par le passé, que des gens qui suivaient des gourous étaient des personnes fragiles mais je pouvais comprendre que le miroir aux alouettes leur promettant du meilleur les séduisait mais la, dans les discours parfois éructant, les écrits à l’orthographe approximative montrant à l’envi ses incompréhensions dans le sens incapacité intellectuelle du terme et sa haine envers ceux qui ne le suivent pas aveuglément, qu’est-ce qui séduit ses ouailles ? Les propos orduriers ? Les approximations ? La violence ?      
       
Et où je m’interroge encore c’est qu’il n’y a pas que des suiveurs actifs dans la page « Vomito » de Christian Comtesse (Vomito est sous copyright dont je ne vous donnerai pas l’origine), il y a aussi quelques personnes utilisant la méthode sceptique. Que font- elles la ? Se font elles un challenge de faire comprendre à Christian Comtesse qu’il est très souvent dans l’erreur en espérant que la raison l’emportera ? Alors même que  quand les preuves lui sont apportées, sous son nez et sous les nez de ses amis, Christian Comtesse ose des réponses comme : (ce que j’ai dit est faux mais …) « je m’en fous ». Qu’est ce qu’elles ont à gagner à lui servir de caution.

Christian Comtesse ne s’embarrasse pas de la vérité, de la réalité des choses, c’est ce qu’il pense dans sa tête qui est vrai et qu’il veut imposer à ses ouailles et il en est ainsi dans la plupart de ses publications prétendument ufologiques mais qui n'en sont pas (allez comprendre !). Il conserve donc dans sa page spécialement créée pour modeler à son image de vulgarité, d’erreurs ou de mensonges quelques personnes séduites par son mode d’expression, quelques sceptiques qui lui servent de caution de sérieux et d’ouverture d’esprit, comme ces bourgeoises du XIX° qui avaient « leurs » pauvres en paradant ostensiblement pour faire apprécier leurs fausses qualités de cœur. (J'ai bien aimé cette comparaison trouvée dans un fil de discussion sur facebook). D'autres membres ont été inscrits par lui-même et d'aucuns n'osent pas en partir pour d'obscures raisons.  

Que dire encore à propos de la réponse de Christian Comtesse à propos de la note SGDN et de son traitement puisque les quelques phrases sur un aspect purement techniques sont du même tonneau que ce qui précède, sans preuves, sans sources.      

Celui que je plains le plus dans cette affaire est Jean Gabriel Greslé qui, s’il a été, ou s’est leurré lui-même, aurait pu faire un démenti et s’en serait trouvé grandi (jusqu’à preuve du contraire). Hélas les nombreuses interventions et le style d’icelles par Christian Comtesse ne lui permettent guère de reprendre la main et il a été entrainé peut être contre son gré dans la lie de l’ufologie française.    


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